samedi 26 novembre 2011

Si loin, si proches...

Bon on a pris l'eau pendant une semaine (ou presque...) chez les Catalans et on a failli faire de même chez les Montpellierains. A chaque fois qu'on va en stage, c'est la même histoire. On rentre avec un point qui fait notre affaire, finalement : comme Toulouse a eu la mansuétude de s'abaisser au niveau du jeu de Brive et que Castres et Toulon sont adeptes du partage, au plan comptable, on n'est pas si mal : deuxièmes, en embuscade derrière le Stade, qui préfère avoir un horizon dégagé (Maître Guy aime bien sentir le souffle chaud des poursuivants sur sa nuque, ça lui permet de conserver un bon niveau de stress et d'angoisse). De notre côté, c'est la position d'outsider qui nous convient le mieux, avec ce qu'il faut d'avance sur la meute pour ne pas non plus tomber dans la panique.
Il faut dire que derrière, c'est la WWE : après les coups de théâtre, en backstage, des limogeages de Simon "The Killer-Screamer" Mannix et de Jack "Double-Tricard" Delmas, le Top 14 ressemble à des Survivor Series totalement déjantées, où les lowcards se refont la cerise aux dépens d'anciennes gloires devenues midcards, où des mega-push sur le retour ayant perdu une grande part de leur ring-cred repointent le bout de leur nez... Bref, ça feud dans tous les sens, on ne sait plus qui est heel et qui est face, mais c'est ce qui fait la beauté de ce Smackdown Fourteen.
A part ça, quelques nouvelles du groupe :
- On a attendu Elvis une demi-heure dans le bus à la fin du match. Il faut dire qu'il marche comme si il traînait une chaîne et des boulets, alors il a un mis un peu de temps à venir des vestiaires jusqu'au parking...
- Dans le même ordre d'idée, Daniel Kotze, le boute en train, a offert à Kevin Senio "L'Eloge de la Lenteur"...
- Bonnaire a préféré se télétransporter pour rentrer à Clermont. Il prétend qu'il pourrait le faire avec le bus, mais que nous n'avons pas encore franchi assez de chambres du Shao-Lin.
- Brock avait l'air particulièrement détendu à la fin du match, au contraire de David qui n'était vraiment pas dans son assiette cette après-midi. J'ai fouillé dans ses affaires (quoi ? Je suis son père, j'ai le droit !) et j'ai trouvé une poupée vaudoue à l'effigie de David avec un clou rouillé planté dans le pied...

3 commentaires:

  1. Je viens d'imaginer Vern Cotter jouer à un jeu WWE avec Brock James sur sa Playstation. C'est très étrange.

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  2. J'ajoute que tu es le seul gars à parler aussi bien de catch américain que de géopolitique. C'est ça la puissance intellectuelle !

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  3. Brock James en Royal Rumble avec The Undertaker ? C'est là que j'entrevois la puissance de ton imagination.
    Sinon, j'avoue que je m'y connais plus en géopolitique qu'en catch (enfin j'espère)...

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