samedi 29 novembre 2008

Landes of my sisters

Le problème avec le match de Mont de Marsan, c'est que j'ai du mal à le séparer des images de l'échauffement. En même temps, c'était assez plaisant à regarder pour une partie sans opposition. Soyons magnanime, on a redonné espoir à toute une région et maintenant ils peuvent redescendre en PRO D2 le coeur léger. Ah, les braves gens...
Si j'analyse le match, je dois avouer que je ne me suis même pas énervé tellement le temps défilait lentement. Lorsque l'arbitre à sifflé la fin du match, je pensais qu'il restait encore une demi-heure à jouer.
Dans les vestiaires, je n'ai pas hurlé ni fracassé de joueur contre un placard. Tout le monde se regardait bizarrement avec le sentiment d'avoir oublié un truc. Russel a même demandé pourquoi il n'y avait pas match cette semaine. Roux a renchéri que c'était vraiment une chouette idée ce stage de préparation contre des équipes amateurs du sud ouest mais que ça risquait d'être plus dur contre le Munster.
J'ai failli répondre grossièremment, mais il a fallu que j'aille consoler Jean-Marc qui sanglottait dans un coin en disant qu'il en avait marre de se faire chambrer par Guazzini et Bouscatel à chaque comité directeur de la ligue.
Je lui ai répondu qu'il était parfois plus difficile de perdre contre Mont de Marsan que de gagner contre le Munster... Il a levé les yeux vers moi et j'ai ressenti un grand désarroi : la dernière fois que j'avais connu ça, c'était après le quart de finale des Blacks contre la France en 2007...

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