mardi 1 juillet 2008

Le bouclier arverne


Bon, autant le dire tout de suite, si je suis venu à Clermont, ce n'est ni pour le fromage, ni pour les eaux thermales, ni pour le caoutchouc : c'est pour le bout de bois.

J'y pense tout le temps et je n'en parle jamais. Tant qu'on ne l'aura pas gagné, je ne sourirai pas. C'est le voeu que j'ai formé. Ça ne me rend pas sympathique, mais de toute manière, je ne suis pas venu ici pour me faire des amis.

D'un autre côté, c'est assez pratique : on me prend pour un mec impénétrable, genre sphinx de la science rugbystique et les journalistes y regardent à deux fois avant de me poser une question.

C'est ça mon secret : faire croire que j'ai un secret.