J'avais passé la semaine à briefer Napolioni. Je sentais bien que le footsal, c'était pas son truc et qu'il n'avait pas mis toute son énergie dans le match des coiffeurs qu'on avait organisé pour occuper les joueurs qui ne s'étaient pas mis le compte au Michelin avec les Munstermen. J'avais peur qu'il dégoupille encore une fois après son splendide mawachi contre Elissalde. Ca a bien fonctionné : je crois qu'on a trouvé le bon équilibre en lui repassant "Blanche neige et les sept nains" de Walt Disney. La chanson avec les oiseaux lui fait beaucoup de bien pour la maîtrise de la violence. En revanche, j'avais oublié Jamie. Ce doit être son retour à son poste de prédilection qui lui a redonné de l'influx. J'aurais du tilter quand il m'a dit avant de rentrer sur le terrain avec un petit sourire : "un bon seconde latte latte toujours le premier". Mois qui pensais qu'il était content d'avoir trouvé (et compris) une vanne en français.
En tout cas, je n'aurais pas été aussi tendu par ce match de dingue que j'aurais presque esquissé un rictus de contentement devant la prestation des gaziers. Même Roux a bien joué, c'est dire. Mais Jean Marc et moi, on n'en menait pas large lorsque White a expulsé la poutre. Surtout Jean-Marc d'ailleurs, qui pensait à Bouscatel à la prochaine réunion de la ligue après la valise qu'on aurait prise...
Maintenant c'est lui qui va pouvoir raconter à Novès et à Pelous comment on met la misère au Munster à 14...
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