Je veux que l'on m'emmène au sommet du Sancy pour dominer l'Auvergne,
J'y apercevrai de longs nuages blancs et je disperserai une poignée de sable venu de mon pays...
Pour mes cinquante ans,
Je veux partir chasser, sur le flanc des montagnes, avec mes Amis et Maître Guy aussi,
Je ne veux aucun bruit, que la neige qui craque et le vent qui soupire,
Pour mes cinquante ans,Pour mes cinquante ans,
Je veux partir chasser, sur le flanc des montagnes, avec mes Amis et Maître Guy aussi,
Je ne veux aucun bruit, que la neige qui craque et le vent qui soupire,
Je veux voir ma femme, mes filles et mon fils, mes frères et ma mère, autour de la même table,
Je veux boire à mon père et je voudrais l'entendre encore une fois...
Pour mes cinquante ans,
Je veux voir mes joueurs, heureux et juvéniles, courir après la balle,
Je les veux solidaires, héroïques et sublimes, je veux voir mes champions, ces fils adoptifs,
Pour mes cinquante ans,
Je veux que l'on me laisse, seul dans la tribune, seul dans le stade,
A regarder jouer Brock, à voir combattre Gerhard, et je veux contempler Sivivatu qui danse...
Pour mes cinquante ans,
Je veux que l'on m'emmène, à Toulouse, à Paris et puis à Twickenham,
Je veux souffrir de n'être sur le pré, et je veux enfin, dans la même seconde, et rire, et pleurer, au son de la victoire.
Pour mes cinquante ans,
Je veux pouvoir me dire, Tomorrow Do Thy Worst, For I Have Lived Today*...
Happy Birthday, Mr Cotter...
* John Dryden, Imitation of Horace, Book III, Ode 29 ligne 65-68, 1685.
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