lundi 16 février 2009

Que c'est triste Faro...

- Ma femme de ménage m'avait pourtant recommandé cet endroit. Sinon, il fait beau en Auvergne.
C'est la seule chose que Jean-Marc a trouvé à nous dire au téléphone quand on l'a appelé pour lui expliquer qu'on s'entraînait depuis trois jours sous la pluie. Pour préparer des mois de mai qui chantent, on a fait mieux.
Enfin, on a déjà pu réfléchir au plan B au cas où il pleuvrait à Bordeaux ou à Marseille le jour de la demie...
Sinon, j'ai commis l'erreur d'emmener les joueurs voir un spectacle de Fado, pour leur changer les idées : A la fin de la représentation, ils étaient tous en pleurs. Jacquet et Domingo se sont ensuite enfermés deux jours pour jouer à la playstation. Pierrot avait l'air encore plus abattu que d'habitude. Roro a lâché que c'était plus triste que de perdre trois finales. Il n'y avait que les Argentins qui semblaient avoir tenu le coup. Quand je suis allé voir Mario, il m'a dit, avec sa voix rocailleuse de gaucho de la pampa :
- Tout ça ne vaut pas un bon vieux tango de chez nous. Tu te souviens, Martin, de cette milonga qui parle du départ et de la perte ?
Martin a répondu :
- Adios Argentina ?
- Exactement !
Et là, ils se sont mis à psalmodier une chanson à faire dresser les poils du dos de Jamie Cudmore ou à faire repousser les cheveux sur la tête de Keith Woods. A côté de ça, Tana Umaga dansant le kapa o pango me faisait l'effet d'un spectacle de Holiday on Ice.
Je suis finalement parti me coucher en chialant comme un môme. Heureusement, j'avais gardé le doudou que j'avais offert à Brock à son arrivée à Clermont et qu'il m'avait rendu avant de partir se marier et je me suis endormi en le serrant très fort dans mes bras, rêvant à tous les essais que Naps allait marquer d'ici la fin de la saison.

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